Veronica Swif & Gregory Porter à Jazz In Marciac

21 hVERONICA SWIFTPeut-être aviez-vous remarquée Veronica Swift à Marciac en 2019 ? Elle apparaissait en "special guest" du quintet de Wynton Marsalis pour célébrer la musique de Dizzy Gillespie & Charlie Parker, et ce fut l'occasion de découvrir sa voix, fraîche, exacte, pétrie d'un swing mutin...
Chanteuse de jazz, mais pas seulement.
Inspirée autant par la note bleue que par le rock.
Un univers bien à elle que l'artiste assume pleinement en faisant valser toutes les étiquettes.
À seulement trente ans, elle a déjà fêté ses vingt ans de carrière  Enfant de la balle, fille de musiciens, artiste aguerrie, qui sait se balader dans tous les styles musicaux avec une étourdissante virtuosité, la chanteuse a signé sur le label Mack Avenue un album d'une éblouissante maîtrise.
Son titre ? C'est son nom, tout simplement, Veronica Swift, parce qu'elle y montre pour la première fois les multiples facettes de sa personnalité de chanteuse, aussi à l'aise dans un opéra de Gounod que dans une reprise de Nine Inch Nails ou dans le répertoire de Broadway.
Qualifiant plutôt sa musique de "transgenre", elle fait éclater les frontières avec une énergie renversante, qui se déploie toute entière sur scène.
Vraiment, c'est un phénomène Photo © Matt Baker23 hGREGORY PORTER«Un jeune chanteur fantastique».
C'est ainsi que Wynton Marsalis lui-même a qualifié Gregory Porter à ses débuts, lorsqu'il était connu des seuls initiés des clubs new-yorkais, dont les habitués du Lincoln Center, avant de connaître la reconnaissance et de tourner dans le monde entier.
Passe-montagne vissé sur le crâne, costume d'été impeccablement taillé, sourire sans calcul, voici celui qui est en train de faire passer le crooner dans le camp des «boxeurs de l'âme» (l'expression, signée Cocteau, semble faite pour lui).
Une voix exceptionnelle, un style hérité du gospel traditionnel aussi bien que des crooners ou des interprètes de la soul, quelque part...