Fantasio a le mois de mai sur les joues et le mois de janvier dans le cœur.
C'est l'esprit d'un philosophe et le sang d'un anarchiste romantique Fantasio serait comme une répétition générale des Caprices de Marianne où l'on entend Octave déclarer à Marianne : Je ne vous aime pas, Marianne ; c'était Cœlio qui vous aimait! Ces jeunes gens sont prisonniers de leur oisiveté, écrasés par le vide, en quête désespérée de sens.
No Future! Ils ont pourtant soif d'exceptionnel.
Alors pourquoi ne pas s'attaquer à l'État ? Aujourd'hui encore, Fantasio provoque toutes les générations, les personnages débordent d'une énergie délirante quasi burlesque.
Une sorte de fête des fous, une illumination féérique sur des reprises interprétées en live de Nick Cave, David Bowie, PJ Harvey ou des Doors.
Un verre de vin vaut mieux qu'un sonnet
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