Exposition
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ParisLieu : Galerie les Filles du Calvaire 21 Rue Chapon 75003 Paris 75003 Paris
**La galerie Les filles du calvaire invite le commissaire Pierre El Khoury pour une exposition estivale du 8 juillet au 20 septembre 2025.
Empreintes : du geste au langage réunit le travail de trois artistes, Alexandre Fandard, Giovanni Leonardo Bassan, et Mariana Hahn, autour la thématique de l'empreinte le moment où le corps, en mouvement, laisse une trace.**Nous avons toutes et tous fait l'expérience de l'empreinte.
Un pied dans le sable mouillé, une main sur une vitre embuée : il suffit d'un contact pour qu'apparaisse une forme, une mémoire furtive.
Mais l'empreinte ne dit pas seulement qu'un corps a été là.
Elle naît d'une pression, d'un frottement, d'un passage.
Elle suppose un geste qui lorsqu'il devient intention, qui lorsqu'il commence à signifier entre dans le domaine de l'art.Les trois artistes réunis ici Alexandre Fandard, Giovanni Leonardo Bassan, Mariana Hahn ne cherchent pas seulement à fixer une image.
Leur travail explore ce moment où le corps, en mouvement, laisse une trace.
S'intéressant à l'acte créateur, non comme moyen d'exécution, mais comme matière vivante, loin de figer la forme, ils en cultivent l'inachèvement.
Ce qui affleure, c'est moins l'image que le surgissement.
Le geste n'est donc plus un simple médium entre l'idée et la forme : il en devient la condition d'apparition.
Et ce qui subsiste, loin de n'être qu'un vestige, devient corps à part entière l'œuvre elle-même.Au centre de la salle d'exposition, un cube semble rejouer la grotte originelle.
Non comme décor, mais comme matrice : c'est là que tout commence dans l'obscurité, dans l'empreinte d'un corps sur la paroi par ce geste premier.
Son outil, c'est lui.
Il frappe, frotte, caresse, lacère.
Il peint comme on appellerait des fantômes Ses œuvres parlent d'errance, d'arrachement et de pertes familiales.
Inspiré du Chien Fer, passeur d'âmes dans la tradition martiniquaise, la créature à trois pattes devient un animal- totem : ce gardien...