Exposition
Aujourd'hui de 10:00 à 19:00Dans 2 jours de 11:00 à 18:00Dans 3 jours de 11:00 à 21:00Le jeudi 28 novembre 2024 de 11:00 à 18:00Le vendredi 29 novembre 2024 de 11:00 à 18:00Le samedi 30 novembre 2024 de 10:00 à 19:00Le dimanche 01 décembre 2024 de 10:00 à 19:00Le mardi 03 décembre 2024 de 11:00 à 18:00Le mercredi 04 décembre 2024 de 11:00 à 21:00Le jeudi 05 décembre 2024 de 11:00 à 18:00...Plus 1 autre date
ParisTarif : payant
Lieu : Musée d'art et d'histoire du Judaïsme 71 Rue Du Temple 75003 Paris
Contact : https://www.mahj.org/fr/programme/le-dibbouk-
Dans la culture traditionnelle juive, un dibbouk désigne une âme errante qui prend possession d'un vivant, selon une croyance qui s'est développée en Europe orientale à partir du 18e siècle.
Le dibbouk fait partie des créatures surnaturelles qui ont dépassé le domaine de la superstition, pour devenir un thème inspirant les artistes d'hier et d'aujourd'hui.
Le mahJ lui consacre une foisonnante exposition, mêlant théâtre, cinéma, musique, littérature, et culture populaire.
Tout commence avec la pièce de Shlomo An-ski Entre deux mondes. Le Dibbouk (1915), une tragédie sur les amours contrariées de Léa et Hanan, nouveaux Roméo et Juliette du Yiddishland.
La postérité de cette histoire doit beaucoup à son caractère surnaturel avec l'évocation d'un monde traditionnel où les âmes se cherchent au-delà de la mort.
Tour à tour jouée en yiddish par la Vilner trupe à Varsovie, et en hébreu par Habima à Moscou, dans des mises en scène qui feront date dans l'histoire du théâtre, la pièce rencontre immédiatement un succès international de Paris à Buenos Aires en passant par New York.
L'adaptation de Micha Waszyski de 1937 s'impose comme le film le plus populaire du cinéma yiddish, touchant les spectateurs bien au-delà du public juif. Si la Shoah a englouti le monde juif européen, l'intérêt pour le dibbouk ne disparaît pas pour autant.
Il se déplace aux États-Unis dans les années 1960, ou la figure du dibbouk incarne le retour du refoule.
Lors de la traque d'Adolf Eichmann par le Mossad, « dibbouk » désigne le criminel nazi.
En Pologne à partir des années 1980, Andrzej Wajda puis Krzysztof Warlikowsky proposent de nouvelles mises en scène du Dibbouk, devenu le fantôme d'un pays sans juifs hante par son passe.
Avec une centaine d'œuvres, l'exposition explore la figure du dibbouk, a travers un parcours mêlant peinture, théâtre, cinéma, musique, littérature, et culture populaire, de la présentation...