Hommage à Solitude

Tout comme le Gwoka accompagne originellement les rites de passages, il accompagnera à Paris le passage rituel du relai de la flamme olympique devant la statue de l'héroïne guadeloupéenne, la mulâtresse Solitude.
La place du Général Catroux (17e), siège du jardin Solitude, accueillera un orchestre d'une vingtaine de kas, tous placés sous la direction d'un « Maître Tambouyè », (nom donné à celui qui dirige un ensemble de ka), qui donnera les rythmes, tempi, départs et arrêts de la musique.

L'arrivée du cortège de la flamme sera ainsi accompagnée par des souffleurs et des souffleuses de Conques, ces coquillages de la mer des Caraïbes qu'utilisaient déjà les amérindiens pour alerter l'arrivée imminente d'un événement. Pratique qu'ont repris à leur tour les esclaves et dont l'usage a ressurgi en parallèle de la réémergence du ka.

Un moment festif et entraînant !
Tout public.