Exposition
Le mardi 08 octobre 2024 de 15:00 à 20:00Le mercredi 09 octobre 2024 de 15:00 à 20:00Le jeudi 10 octobre 2024 de 15:00 à 20:00Le vendredi 11 octobre 2024 de 15:00 à 20:00Le samedi 12 octobre 2024 de 15:00 à 20:00Le dimanche 13 octobre 2024 de 15:00 à 20:00Le mardi 15 octobre 2024 de 15:00 à 20:00Le mercredi 16 octobre 2024 de 15:00 à 20:00Le jeudi 17 octobre 2024 de 15:00 à 20:00Le vendredi 18 octobre 2024 de 15:00 à 20:00...Plus 1 autre date
ParisTarif : gratuit
Lieu : Galerie Coin de Ciel 21 Rue Boyer-Barret 75014 Paris
Exposition de photographies, estampes, cyanotypes, dessins et films au programme !
LANDSCAPE GAME
Jouer avec le paysageLe voyage dans un pays comme l'Islande représente une aventure sensorielle et
émotionnelle. On est transporté dans un espace insolite, plongé dans un climat inaccoutumé,
où le rythme du jour et de la nuit bouscule les repères temporels. On découvre
des paysages qui nous dépaysent, qui nous dépassent par leur ampleur. Et cet
exotisme nordique nous propulse dans une sorte d'exaltation.
Ayant elle-même vécu cette aventure il y a quelques années, Guillemette
Chénieux réunit pour cette exposition dans sa galerie du Coin de Ciel, trois
artistes qui, chacun à sa manière, rendent compte de cette expérience puissante
et la font partager.
Les photographies de Christophe Gibourg sont comme le premier coup d'œil qu'on
jetterait sur ces paysages en ouvrant soudainement vers l'extérieur la porte
d'une pièce obscure camera oscura. Regard innocent, dépourvu de toute attente
et de tout préjugé, mais en même temps vision primordiale qui fixe l'essentiel.
Mais pour rendre compte de ce moment de virginité de l'œil, il joue de
l'artifice de filtres et de retouches. Les images qu'il nous montre ne sont pas
les «belles images» convenues qu'on rapporte de voyage. Elles ne sont pas non
plus empreintes de la nostalgie du «ça a été» qui caractérise pour Roland
Barthes toute photographie. Elles sont le témoignage d'une re-création de ces
espaces sur laquelle peut se construire la vision du spectateur.
Stéphanie Rivray ne se contente pas de fixer les souvenirs de paysages, en
touriste qui dessinerait «sur le motif». C'est en magicienne qu'elle rejoue les
visions prodigieuses de son voyage. De retour dans son atelier, elle restitue
après coup l'émotion des nuages, des laves et des herbes battues par les vents,
en usant de monotypes impressions sur le papier de dessins fait à l'encre sur
une plaque de plexiglas ou bien de...